page | L'histoire de Nadée F, auxiliaire parentale
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Proposées par la Fondation Œuvre de la Croix Saint-Simon aux auxiliaires parentales en poste, ces rencontres offrent aux professionnelles qui gardent des enfants au domicile de leurs parents, la possibilité d’optimiser leurs pratiques tout en facilitant la socialisation des tout-petits.
Depuis trois ans, Nadée F, auxiliaire parentale à Paris, participe aux Rencontres collectives du Relais Auxiliaires Parentales (RAP). Chaque mardi matin, pendant deux heures, elle retrouve des collègues pour un temps d’échanges dans l’un des 9 sites parisiens proposés par la Fondation.
Animées par Claire, une éducatrice de jeunes enfants (EJE) qui prend soin d’aménager l’espace de manière à ce que les enfants et les bébés puissent évoluer en toute sécurité, ces rencontres sont toujours pour Nadée F des « moments très enrichissants ». « Nous apprenons toujours quelque chose. Nous réfléchissons sur notre pratique. Par exemple, lorsque des parents ont un nouveau-né, comment apprendre aux ainés à se comporter avec lui ? Les sujets sont variés. Ils peuvent aussi porter sur les relations humaines entre employeur et employé ». Les thèmes peuvent aussi être proposés par l’EJE si celle-ci identifie des difficultés particulières.
Ces rencontres se révèlent aussi très positives pour les enfants. Comme l’a remarqué Nadée F, « ils sont heureux de découvrir un nouvel environnement et de jouer ensemble. Ils apprennent aussi le partage. »
Entre six et huit auxiliaires parentales se réunissent chaque semaine avec les enfants dont elles ont la garde. Et ce à la plus grande satisfaction des parents. Benoit J., père d’un garçon de 2 ans et d’une fille de six mois gardés par Nadée, apprécie son assiduité à ces rencontres. « Nous l’avons connue il y a un an et demi grâce à des voisins dont elle gardait l’enfant. Nous recherchions une auxiliaire parentale mais nous étions un peu perdus entre les sites d’annonce et les listes fournies par les centres de PMI (1). Apprendre que Nadée faisait partie du relais nous a rassurés. Nos enfants étant nés à la maternité du Groupe Hospitalier Diaconesses Croix Saint-Simon, nous avons toute confiance dans la Fondation. ». Une confiance que les rencontres collectives n’ont fait que renforcer. « Il est important que Nadée ne se sente pas isolée, poursuit Benoit J. Et puis ce qu’elle apprend nous aide aussi. Nous avons souvent l’occasion d’échanger sur des conseils. Par exemple et très concrètement : comment amener un enfant à faire la sieste ? Faut-il le réveiller après un certain temps ? Etc. Ces rencontres s’apparentent pour nous à de la formation continue ». D’ailleurs, le couple s’est organisé pour que leur auxiliaire parentale ne garde pas leur petite fille de six mois le mardi de manière à lui permettre d’aller plus facilement aux Rencontres collectives. Dans l’esprit des parents, soutenir cette démarche, c’est aussi penser à l’avenir : « Nous savons qu’un jour nous allons nous séparer d’elle parce que nos enfants auront grandi. Je n’aime pas l’idée de devoir licencier quelqu’un et de le laisser seul dans la nature. Mais je sais que le fait de participer à ces rencontres sera un atout pour elle, un gage de crédibilité », conclut le père de famille.
Pour en savoir plus
page | Education thérapeutique des personnes diabétiques
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Objectifs de l'expérimentation :
Proposer à des publics vulnérables un programme d’éducation thérapeutique adapté, de proximité, au sein du dispositif médical qu’ils fréquentent habituellement
Aboutir à améliorer de manière significative la gestion de la maladie, la juste utilisation des traitements, l’équilibre alimentaire et l’activité physique de personnes diabétiques vulnérables. Améliorer plus largement leur sentiment de maitrise de la maladie et de compétence en santé
Bénéficiaires
Adultes porteurs d’un diabète de type 2, dont l’écart au soin est important et qui n’ont jamais bénéficié d’un programme d’éducation thérapeutique
Partenaires
Projet pilote proposé par la Fondation, il est réalisé en partenariat avec le réseau Paris Diabète, avec l’appui financier de l’ARSIF.
Site de la Fondation participant
L’ensemble du programme est réalisé au Centre de santé médical et dentaire de la Fondation Œuvre de la Croix Saint-Simon et coordonné par un médecin nutritionniste du centre de santé.
Moyens
Un programme d’éducation thérapeutique original, qui comprend :
- 1 consultation individuelle avec bilan initial
- 5 ateliers en petits groupes : connaissance et gestion de la maladie ; alimentation (2 ateliers) ; activité physique ; podologie
- 1 consultation de bilan final individuelle, avec élaboration de recommandations individuelles.
Résultats
L’évaluation de ce programme est en cours.
page | Prévention précoce de l'obésité infantile
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Objectifs de l'expérimentation
1. Face à la fracture sociale concernant le développement de l’obésité et compte tenu de son impact sur la santé des populations les plus vulnérables, élaborer un programme de prévention innovant axé sur une intervention très précoce, de proximité, adaptée aux populations les plus vulnérables : accompagnement de très grande proximité permettant de suivre de manière rapprochée les parents et enfants dans leur changement de pratiques alimentaires et d’hygiène de vie (consultations bimensuelles pendant 3 mois, suivis à la demande, recommandations concrètes et accessibles, vérification de la mise en pratique et travail sur les freins d’une séance à l’autre, médiation culturelle).
2. Faire baisser de manière efficace et pérenne le surpoids d’enfants en surpoids ou prévenir le développement d’un surpoids chez les enfants présentant des facteurs de risques accrus de développement d’un surpoids
Partenaires
Projet pilote proposé par la Fondation, il est développé et testé dans 3 PMI de la Fondation Oeuvre de la Croix Saint-Simon situées dans le territoire du nord-est parisien, avec l’appui financier de la CPAM de Paris.
Bénéficiaires
Enfants suivis au sein des PMI de la Fondation et âgés de 5 mois à 3 ans, présentant un surpoids ou des facteurs de risque élevés de développement d’obésité.
Sites de la Fondation participants
- PMI Clavel
- PMI Charonne
- PMI Croix Saint-Simon
Moyens
- Programme d’intervention associant 1 bilan initial individuel, 5 consultations de suivi individuelles et 3 séances de psychomotricité en groupe parents-enfants
- Bilan à 2 mois, à 6 mois, à 12 mois de l’intervention
- Outils de repérage des enfants en surpoids et à risque accru
- Outils d’évaluation individuelle et de suivi rapproché
Résultats
- Une baisse significative du poids, un rééquilibrage de l’alimentation, une baisse du temps d’écran et une augmentation de l’activité physique est enregistrée chez tous les enfants participants.
- Baisse d’1 point de la déviation standard poids contrôlée sur la déviation standard taille (0,8 pour les enfants en surpoids et 1,1 pour les enfants à risque), entre le début et la fin de l’intervention.
- L’évaluation de la stabilisation du poids et des pratiques alimentaires sur le moyen et long terme est en cours.
- Dans 18% des cas, le programme à un effet catalyseur. Les parents constatent qu’ils peuvent agir de manière positive sur la santé de leur enfant. Cette expérience incite d’autres membres de la famille (souvent la maman) à initier des pratiques de prévention pour eux-mêmes.
page | Education à la santé et au soin des enfants
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Objectifs de l'expérimentation
1. Améliorer les compétences en santé des jeunes parents en situation de vulnérabilité socioéconomique :
- Favoriser par un programme adapté d’éducation à la santé le développement des compétences en santé pour son enfant : conduites à tenir en cas de maladie, reconnaissance des signes de gravité, repères d’orientation vers le médecin de ville ou l’hôpital : programme décliné en consultation individuelle ou de groupe, avec une brochure à l’appui élaborée en 6 langues et le recours à des médiateurs culturels
- Consolider un sentiment de compétence en santé chez les parents, propice au développement ultérieur de comportements de santé favorables, pour eux mêmes et pour leurs enfants
2. Améliorer le parcours de soins des enfants et notamment un recours adapté aux services d’urgences hospitaliers ; favoriser le recours à des dispositifs et ressources ambulatoires de proximité par l’élaboration et la diffusion d’un répertoire des lieux de consultation ambulatoires accessibles, en alternative au recours aux services d’urgence hospitaliers, diffusé avec le programme d’éducation
Partenaires
Projet pilote proposé par la Fondation, il a été développé et testé sur le territoire des 19e et 20e arrondissements de Paris avec l’appui financier de l’ARSIF et la participation active de différents partenaires : l’Hôpital Robert-Debré, la PMI de la Ville de Paris, et pour la validation scientifique du programme d’éducation le Groupe de Pédiatrie générale de la Société Française de Pédiatrie.
Bénéficiaires
Ce programme s’adresse à de jeunes parents en situation de vulnérabilité socio-économique et/ou de contexte migrant.
Sites participants
- PMI Clavel (FOCSS), PMI Ribière, PMI Danube, PMI Oise (Ville de Paris) – 19e arr.
- Centre de santé Clavel (FOCSS) – 19e arr.
- Hôpital Robert Debré : service des urgences (intervention du cadre de santé auprès des parents consultants) – 19e arr.
- Sage-femmes libérales du réseau RPPN (intervention dans le cadre des visites à domicile en post-partum) – 19e arr.
Moyens
- 1 brochure d’éducation élaborée en 6 langues (français, anglais, arabe, mandarin, russe, tamoul)
- 1 répertoire des lieux de consultations rapides des 19e et 20e arr. (le proposer en clic dessus)
- 1 programme oral d’éducation élaboré en situation d’intervention individuelle et collective
Résultats
Les bénéficiaires du programme montrent une baisse de leurs consultations aux services d’urgence hospitaliers, une augmentation de la fréquentation et de la fidélisation à un dispositif ambulatoire, une amélioration de leurs connaissances sur les conduites à tenir face à des situations courantes de maladie de leur enfant (fièvre, diarrhée, gène respiratoire) et une augmentation de leur sentiment de compétence en santé. Ces tendances se confirment auprès des parents les plus vulnérables et de niveau de formation initiale le moins élevé, cœur de cible du projet.
page | Associer la qualité et l'éthique
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La Fondation a choisi de regrouper les démarches qualité, gestion des risques, développement des compétences et éthique au sein d’une même direction.
Parce que le développement de la qualité et de l’éthique est l’affaire de tous, la démarche est partagée par les acteurs.
Les 10 engagements de la Fondation en matière de qualité sont les suivants :
- La recherche permanente de la satisfaction des besoins et des attentes des usagers.
- L’amélioration continue des services rendus aux usagers.
- Le respect des droits des usagers.
- L'implication des représentants des usagers dans la mise en œuvre et l'évaluation de notre politique.
- La garantie de la cohérence du parcours de l’usager.
- Le développement des compétences, de la conscience professionnelle et de la motivation des professionnels.
- Le souci constant de la sécurité.
- Une gestion des risques allant de la prévention aux mesures correctives.
- L’engagement dans une démarche de développement durable.
- La promotion de la réflexion éthique.
page | Observatoire National de la Fin de Vie
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Dans le champ sanitaire et médico-social, le vote de deux lois importantes, la loi du 2 janvier 2002 réformant le secteur social et médico-social et la loi du 4 mars 2002 relative aux droits des patients et la qualité du système de santé a renforcé les droits des usagers. La loi du 22 avril 2005 relative aux droits des malades et à la fin de vie est venue ensuite préciser certains éléments introduits par la loi du 4 mars 2002, notamment le droit des patients à refuser les traitements.
