08/10/2020 - La Bientraitance : Un engagement fort et constant Qualité

Au cœur du projet de la Fondation Œuvre de la Croix Saint-Simon, la bientraitance fait l’objet d’un travail constant et commun à tous les établissements qui se traduit notamment par la parution, une fois par an, d’un document de référence pour guider les pratiques. Un travail qui s’est poursuivi pendant la crise Covid-19 et aboutira comme d’habitude en début d’année prochaine.

C’est désormais un rituel : chaque début d’année, dans chaque structure, un membre du groupe Bientraitance vient présenter la plaquette de l’année. La dernière publiée, début 2020, porte sur l’alliance thérapeutique. Comme les précédentes (bientraitance, dignité, intimité, empathie), elle est le résultat d’un travail transversal d’un groupe de 15 salariés. S’y côtoient, sur la base du volontariat, aussi bien un.e psychologue qu’un.e aide-médico-psychologique (ou psychomotricien.ne) ou un.e infirmier.ère. « La diversité des profils, la pluridisciplinarité permettent tout à la fois de puiser dans le quotidien des personnels et d’avoir un éclairage différent sur un même thème », explique Claire Dupont, Directrice de la qualité, qui anime ce groupe.

 

Un groupe pérenne
Promouvoir la Bientraitance auprès des professionnels de la Fondation, tel est l’objectif de ce groupe créé en 2011 et qui s’est réuni constamment depuis. Comme les deux comités éthiques ou les autres groupes de travail sectoriels de la Fondation Œuvre de la Croix Saint-Simon, il propose aux salariés un moment privilégié pour prendre du recul. « C’est la force de la Fondation, d’avoir cette possibilité de participer à différents groupes qui permettent de réfléchir, de s’intégrer dans la vie institutionnelle, de se sentir partie prenante de ses valeurs » témoigne Jérémy Martin, psychologue à l’HAD. Pour le groupe Bientraitance, c’est à partir d’une lettre de l’alphabet qu’est choisi le thème de réflexion. S’en suivent, tout au long de l’année, des réunions de deux heures où remue-méninges et lectures didactiques se succèdent pour élaborer la plaquette annuelle. Celle-ci est toujours construite de la même façon. Elle comprend une définition du concept, un questionnement éthique (dilemme et/ou tension), un approfondissement sur un aspect du thème ainsi qu’un éclairage philosophique, psychologique, sociologique, etc. Une page est consacrée à la description des bonnes pratiques présentées sous la forme de 3 post-it reprenant les idées essentielles.

Des moments de partage même pendant la crise Covid-19

« Dans ce groupe, on peut confronter nos pratiques du quotidien. C’est très intéressant de réfléchir ensemble pour éviter de rester sur nos acquis » témoigne Blandine Mirouze, psychomotricienne au Centre d'Accueil de Jour Geneviève Laroque, membre du groupe depuis un an, « et cela nous permet de rester en éveil. Je peux ainsi partager nos échanges avec mes collègues dans ma structure et donc avoir régulièrement des discussions sur la bientraitance ». Pendant le confinement, le groupe a poursuivi ses réunions en visioconférence. « C’était différent d’animer un brainstorming à distance mais on y est arrivé », se félicite Claire Dupont, également ravie qu’un nouveau membre ait rejoint le groupe pendant cette période d’échanges à distance. Et la visioconférence ayant fait la preuve de ses bienfaits, elle va être utilisée afin d’augmenter la fréquence des réunions : une occasion d’aller encore plus loin dans le travail en commun.

De véritables ambassadeurs de la Bientraitance

Les membres du groupe Bientraitance sont ainsi, au quotidien, des relais des bonnes pratiques. Mais c’est au moment de la sortie de la plaquette annuelle que ce rôle est le plus important. Ce sont eux, en effet, qui vont la présenter dans tous les établissements de la Fondation Œuvre de la Croix Saint-Simon« Je fais une présentation de 20 à 30 minutes pour donner envie de la lire et je viens avec des exemplaires papier », explique Jérémy, qui n’est pas peu fier d’avoir vu un collègue ranger précieusement le document dans son agenda. Des centres d’accueil de jour au comité de direction, tous les personnels de la Fondation ont donc droit à une présentation : un moyen sûr pour que chacun s’approprie les concepts et les références communes. Et bien sûr, toutes les plaquettes sont disponibles sur l’intranet FocssNet.

Un travail reconnu par le ministère de la Santé

Les travaux du groupe Bientraitance ont été présentés au label-concours « Droits des usagers de la santé » mis en place par le ministère des Solidarités et de la Santé. Engagement dans la durée et originalité du dispositif ont valu à la Fondation d’être distinguée par deux fois en 2011 et 2018.